A Calais, les associations mettent en cause un arrêté municipal après la mort d’un jeune migrant

Un arrêté municipal très contesté

Jeudi, une vingtaine d’associations et collectifs d’aide aux migrants, comme la Fondation Abbé-Pierre et le Secours catholique du Pas-de-Calais, avaient dénoncé un arrêté municipal pris le 18 octobre par la maire de Calais, Natacha Bouchart (LR). Pour ce collectif, l’arrêté a pour effet d’interdire les distributions de repas en centre-ville.

Cette décision — justifiée notamment par « les troubles à l’ordre public (…) générés par les attroupements de migrants » — a été prise par la maire de Calais pour garantir « la bonne organisation » et la « sécurité » des festivités culturelles dans sa ville : 300 000 personnes sont en effet attendues ce week-end, pour un spectacle urbain de trois jours autour d’un gigantesque dragon. Venu sur place vendredi 1er novembre, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a soutenu la maire pour l’organisation de ce spectacle, qu’il a qualifié de « reconquête républicaine et culturelle ».