Batthyany évoque ainsi la relation entre sa grand-mère Marita, fille d’aristocrate, et Agnes Mandel, une Juive qui a dû quitter le village où les deux femmes ont grandi lorsque les Juifs s’y sont fait assassiner. Il raconte aussi la vie de son grand-père, devenu l’ombre de lui-même après avoir été emprisonné pendant une décennie dans un goulag en Sibérie. Ou encore la fuite de ses grands-parents avec son père, alors adolescent, de la Hongrie sous occupation soviétique vers une maison de la riche comtesse Margit, à la frontière italo-suisse. Et il analyse la pathologie familiale de ces hommes qui, éternellement reconnaissants envers elle, ont préféré se garder de poser la moindre question.
1945 : pendant la fête organisée par sa grand-tante, les invités sont allés tuer 180 Juifs
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