Un an après, que sont devenus les Rohingyas ayant fui la Birmanie ?

Les clichés de Paula Bronstein sont exposés jusqu’au 16 septembre au festival de photojournalisme Visa pour l’image (www. visapourlimage.com), à Perpignan (Pyrénées-Orientales).

Elle a dit Paula Bronstein : « J’ai été témoin des discriminations et des persécutions dont sou re la communauté rohingya. La majorité bouddhiste birmane peine à contenir une haine profondément enracinée à l’égard de cette minorité musulmane. Les Rohingyas sont considérés comme des clandestins et la nationalité birmane leur est refusée. Dans l’État de Rakhine, leur liberté de circulation est restreinte. L’accès aux soins de base, à l’éducation, à la fonction publique leur est interdit. Les Rohingyas soutiennent qu’ils sont originaires de l’ouest de la Birmanie et revendiquent un héritage vieux de 1 000 ans. Les témoignages des Rohingyas ayant fui l’an dernier font état de villages brûlés, de viols et de tueries. Le gouvernement birman arrête les journalistes qui tentent de découvrir la vérité*. Aung San SuuKyi continue de fermer les yeux sur ces violences. »