C’est le cas de la Mauritanie. “Chaque musulman, homme ou femme, qui se moque ou outrage Allah ou Son Messager (Mahomet), Paix et Salut sur Lui, ses anges, ses livres ou l’un de ses Prophètes est passible de la peine de mort (…) même en cas de repentir », stipule le texte adopté le 16 novembre dernier par le gouvernement mauritanien. Le repentir, qui avait permis quatre jours plus tôt au blogueur Mohamed ould Mkheitir de voir sa condamnation à mort – pour un post jugé blasphématoire – convertie en une peine de prison de deux ans, n’est désormais plus possible. Censé être libérable depuis le 9 novembre, le sort du blogueur est des plus incertain. Les autorités le maintiennent en détention dans un endroit tenu secret. Officiellement pour sa sécurité. Mais ses proches craignent qu’il ne soit maintenu derrière les barreaux le temps que la Cour suprême examine son cas, avec le risque qu’entre temps, le parlement décide de rendre la nouvelle loi rétroactive…
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