Pour 44 % des hommes dont le nom est d’origine nord-africaine, la demande de candidature pour un logement est mise directement de côté. Il en est de même pour un tiers des candidats au nom à consonance subsaharienne. Les demandes de logement des chômeurs sont elles aussi mises de côté dans un cas sur trois. Les pensionnés ont quant à eux plus de chance de trouver un bien en location.
Les familles monoparentales ne seraient quant à elles pas touchées par ce type de discrimination.
Un tiers des agents acceptent les critères discriminants
La méthode du « mystery shopping » a également été utilisée pour réaliser l’étude. Elle consiste à appeler de manière anonyme des agents immobiliers afin de savoir si ces derniers accepteraient de discriminer les minorités ethniques et les personnes aux faibles revenus. A la question de savoir si le bien pourrait être loué uniquement à « de vrais Belges » ou à des personnes qui ne dépendent pas des revenus sociaux, un tiers des agents répond par la positive.