Les théories du complot de plus en plus présentes à l’école

« Les élèves avançaient toutes les preuves qu’ils avaient vu sur internet 
et particulièrement sur YouTube ». Cécile Dunouhaud.

L’utilisation des réseaux sociaux des jeunes en matière de communication et de documentation représentent un obstacle pour les enseignants, qui se sentent souvent démunis face à ce phénomène.

Comment remédier à ces croyances ?

Face à la popularité croissante de ces théories, des moyens et des mesures ont été mis en place. Même si l’éducation aux médias fait partie des enseignements dispensés, ce cours n’est pas présent dans tous les établissements… Certains enseignants ont décidé d’accompagner leurs élèves à travers un travail de réflexion et de critique sur les informations médiatiques et sur les réseaux sociaux. D’autres ont mis en place des ateliers autour des théories du complot, pour mieux aborder les sujets.

« On apprend aux enfants à juger au mieux du fonctionnement des médias, pour 
recevoir ce qui est acceptable et mettre de côté ce qui ne l’est pas. Ils ont 
visionné les informations quotidiennes sur le journal télévisé et les ont 
croisés avec d’autres médias d’information et ce qu’ils voyaient sur Facebook. 
Ce n’est qu’au croisement de différents médias que l’on finit par déterminer 
un petit quadrilatère qui s’approche précisément de la vérité. » Ronan Cherel, 
professeure d’histoire géographie.

C’est aussi le cas de Sophie Mazet, professeur d’anglais à Saint-Ouen, qui anime des ateliers « d’auto-défense intellectuelle » pour développer l’esprit critique le sens de l’analyse des élèves. Ces ateliers lui permettent d’armer ces jeunes face aux théories du complot.