Malgré ces débuts encourageants, les activités de MaTontine sont bloquées pendant toute l’année 2017 par décision du gouvernement. « Il y a un problème de régulation pour les fintechs, qui ne peuvent pas être assimilées aux banques ni aux institutions de microfinance », explique Bernie Akporiaye. La solution est trouvée grâce à un partenariat conclu avec Cofina en novembre 2017 et revu en août 2018 « avec des conditions bien plus avantageuses pour MaTontine », souligne l’entrepreneur.
Les femmes « plus prudentes »
« Les adhérents de la plateforme cotisent tous à une cagnotte en ligne, dont ils récupèrent à tour de rôle le montant. Leur comportement (la ponctualité de leurs paiements, etc.) nous permet de leur donner une note de crédit, à partir de laquelle nos partenaires pourront leur proposer de petits prêts ou des contrats d’assurance », explique le patron de l’entreprise, qui précise que l’utilisation du service de base est gratuite, la start-up se finançant via les commissions prélevée sur les prestations de ses partenaires (Cofina et Sunu Assurances).