La chaîne émiratie déjà sanctionnée
Ce n’est pas la première fois qu’Al Arabiya a maille à partir avec l’Ofcom. En 2016, la diffusion d’un reportage sans son consentement de M. Husain Abdulla, un militant des droits de l’homme bahreïni alors retenu en prison, avait valu à Al Arabiya une amende de 120 000£. Le chiffre particulièrement élevé était d’autant plus impressionnant que les décisions de sanction sont particulièrement rares à l’Ofcom (moins de cinq par an en moyenne).
Du côté d’Al Arabiya, si la chaîne ne dément pas ne plus avoir de licence, elle se défend de tout lien avec la crise du Golfe. « Al Arabiya a suspendu sa diffusion au Royaume-Uni (…) fin janvier » a-t-elle précisé laconiquement, sans plus d’explications mais allant même jusqu’à qualifier le communiqué de QNA de « fake news ». Pour l’heure, l’Ofcom n’a pas publié de communiqué officiel invalidant l’une ou l’autre des affirmations. Néanmoins, sur le site du gendarme de l’audiovisuel britannique, la chaîne Al Arabiya a effectivement perdu sa licence.