Cette responsabilité des réseaux sociaux, elle avait déjà été pointée du doigt par l’ONU et par certains journaux comme le Guardian. Et d’ailleurs depuis, en août, Facebook a fait fermer 52 pages et les comptes de 19 responsables politiques ; une centaine de personnes parlant la langue birmane a aussi été embauchée pour faire le tri autant que possible parmi les messages publiés.
Mais à lire The Verge ce matin, on comprend que la grande prise de conscience n’ira pas beaucoup plus loin : « Facebook admet qu’il a ‘merdé’ en Birmanie mais refuse d’en tirer les conséquences« , titre le site d’info américain évoquant le manque d’engagements fermes de la société… pour éviter que de tels débordements ne se reproduisent à l’avenir, en Birmanie en 2020, ou n’importe où ailleurs.