Qualifiant d' »absurde » cette décision, le successeur de Najat Vallaud-Belkacem a expliqué vouloir réintroduire le recours au redoublement, en précisant toutefois que, selon lui, « la première des réponses réside dans l’accompagnement tout au long de l’année et dans les stages de soutien que [le ministère crée]. » M. Blanquer a également indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un « virage absolu mais [d’]une inflexion importante » :
« Il n’est pas normal d’interdire le redoublement. Il y a quelque chose d’absurde à laisser passer de classe en classe des élèves accumulant les retards. […] Mais, le redoublement doit rester possible quand c’est dans l’intérêt de l’élève, et dans des cas qui doivent rester rares. »
Joint par RMC, le secrétaire général du syndicat des enseignants SE-UNSA, Stéphane Crochet, a expliqué être en désaccord avec l’annonce du ministre :
« Autoriser à nouveau le redoublement n’est pas une bonne chose. Plus précisément, ce qui est une mauvaise chose, c’est de faire des annonces sur le redoublement et que l’on mette ce sujet à la une comme s’il y avait aujourd’hui [une] polémique sur le redoublement. Aujourd’hui, le redoublement n’est pas interdit. Il est exceptionnel et il doit le rester. »
Par Astrid Van Laer . Publié sur Konbini, le 08/06/2017