Rachid Ouramdane, le nouveau directeur de Chaillot, veut en faire un « théâtre des diversités »

Depuis les débuts du chorégraphe, dans les années 2000, chacune de ses pièces, au nombre d’une trentaine aujourd’hui, décline un art de la rencontre avec l’autre, qu’il s’agisse de jeunes footballeurs amateurs pour Surface de réparation (2007), ou de personnes victimes d’actes de barbarie et de torture dans Des Témoins ordinaires (2009). « Il y a eu à Chaillot le théâtre populaire de Jean Vilar, puis “élitaire pour tous” d’Antoine Vitez, déclare-t-il. Je veux défendre le théâtre des diversités aussi bien dans les esthétiques que dans les publics. Je porterai une grande attention à tout ce qui nous relie les uns aux autres en invitant des chorégraphes initiant aussi des formes d’hospitalité nouvelle. »