Selon le quotidien, il fut un temps où les bateaux de pêche italiens étaient complices des passeurs.
“Il y eut même, à une époque peu lointaine des entreprises de ‘passages’ clandestins et il n’est pas dit que les chalutiers italiens capturés ces jours derniers dans nos eaux territoriales, n’aident puissamment ce trafic”.
Selon une étude de Jerfel Kamel intitulée “Siciliens et Maltais en Tunisie aux XIXe et XXe siècles: Le cas de la ville de Sousse” publiée dans la Revue de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Sousse en 2013, le grand exode des Italiens vers la Tunisie a eu lieu entre 1870 et le début du 20ème siècle. “Ce fut une immigration massive, continue et entraînée en Tunisie par un réseau parental et local” explique Kamel Jerfel avant d’ajouter qu’ “un très fort pourcentage d’émigrés arrivait par des voies peu contrôlables” tandis que d’autres utilisaient “des voies non régulières”. “La clandestinité et les voies indirectes étaient la règle en cas d’émigration politique ou pour le cas des familles accompagnées par des jeunes fuyants la conscription” note-t-il.