Elle constate que des intellectuels, des essayistes, des médias, des partis politiques, sous prétexte de parler d’islam, se servent en réalité d’un discours pseudo-culturel pour exprimer des préjugés racistes déjà très anciens sur la misogynie supposément généralisée des Maghrébins.
Elle est soucieuse de la montée en puissance, au sein de la communauté musulmane, d’une vision misogyne, rétrograde et réactionnaire de la place des femmes dans la société et dans le foyer. Cette vision repose sur une lecture du texte sélective, partiale, et au premier degré, qui conduit à l’obscurantisme, à la pédanterie ignorante, au sectarisme, et au refus des valeurs républicaines. Elle constate toutefois que les partisans de cette lecture égarée de l’islam sont marginaux en France, et que les croyants qui y adhèrent sont minoritaires.