L’avocat de Quatrecenttrois invoque uniquement le Code pénal et le droit pur. Pour lui, l’infraction n’est pas caractérisée et il remet en cause la qualification de « menace de crime », expliquant que le prévenu « n’avait pas l’intention de menacer ». Il insiste sur le fait qu’une menace doit être « sans ambiguïté ». « Vous lui avez demandé « si vous aviez été présent devant cette dame, vous lui auriez dit la même chose ? », il a répondu non ».
« J’aurais même envoyé des messages de soutien »
Les deux prévenus choisissent de dire un dernier mot et s’adressent tous deux à Nadia Daam. Tintindealer demande pardon. « Si j’avais su qu’elle était menacée, je n’aurais pas fait ce message et j’aurais même envoyé des messages de soutien », assure-t-il avant d’ajouter maladroitement : « Je suis l’auteur d’un message, d’autres en ont envoyé des plus durs ». Quatrecenttrois assure lui que le témoignage de Nadia Daam l’a ému. Cela démarre bien… Puis enchaîne en affirmant à nouveau que cette histoire a causé de terribles conséquences sur sa propre vie. « Je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières… » Vu la tête de la juge, il n’y a pas vraiment de risque.