La désinvolture du prévenu commence à désarçonner la juge et le procureur. Ils n’ont pas fini de l’être. Contre toute attente, Quatrecenttrois adopte une nouvelle ligne de défense et se pose en victime. « Je regrette amèrement ce message. Ma vie a changé avec ce message posté en 2-3 secondes ». Il explique que ce message a eu des conséquences sur la vie de Nadia Daam et sa fille, mais aussi et surtout sur la sienne, puisqu’il a été mis à pied. Onomatopées diverses et variés de l’ensemble de la salle, abasourdie.
« Cela continue encore aujourd’hui »
A tel point que le procureur s’adresse a lui, yeux écarquillés : « C’est confondant. Vous ne parlez que de vous. Des conséquences que ça a eues pour vous (…) Mais vous regrettez ce que vous avez fait ou seulement les conséquences sur votre vie ? » Etant visiblement le seul à ne pas comprendre le caractère déplacé de ses propos, le prévenu persiste et signe : il regrette les conséquences sur la vie de Nadia Daam et de sa fille, mais aussi sur la sienne. Rien à faire.