Donner la parole pour se sentir citoyen, agir avec les médias pour comprendre l’information et résister à l’embrigadement complotiste : telles sont aussi les approches de plusieurs organismes en France.
Produire un contre-discours
La prévention de la violence et de la radicalisation passe aussi par la pensée. Le processus de radicalisation est avant tout conversationnel. Partant des préoccupations des jeunes, il va avancer vers des idées radicales et de rupture. L’interprétation d’évènements, les prises de position politiques ou sociales sont présentés sous un angle fermé empêchant le débat. De plus, les digitales natives sont bien souvent des digitals naïfs incapables de distinguer les informations objectives issues de sites officiels, d’articles scientifiques et les informations issues de sites conspirationnistes ou suprémacistes. C’est un handicap qui facilite l’embrigadement. De nombreuses expériences ont donc choisi de produire des discours alternatifs pour contrer les idées terroristes.