Le gouvernement tunisien a soutenu dans son programme politique, un projet d’inclusion du Sahara. Cela consisterait à l’intégration économique et social des régions sahariennes du territoire. Pour Tunis ce serait un moyen de renforcer la sécurité et de contrer les réseaux terroristes et les réseaux de contrebande. Le projet devrait commencer courant 2018.
Pour lutter contre le terrorisme, le pays du jasmin peur compter sur la grande mobilisation de sa société civile. « L’Initiative des jeunes tunisiens contre le terrorisme » ou encore « SOS terrorisme », sont deux organisations non gouvernementales. La première travaille pour contrer l’extrémisme violent dans le pays. Elle étudie également les facteurs de radicalisation en Tunisie puis envisage et propose des programmes de réadaptation et de réinsertion d’anciens combattants djihadistes. La deuxième a pour vocation de lutter contre le terrorisme religieux qui se réclame de l’islam djihadiste. De plus, elle œuvre pour la promotion de la tolérance et le dialogue entre les religions, elle souhaite informer et sensibiliser les jeunes de l’embrigadement terroriste et prône la tolérance.