Pour beaucoup, la lutte contre le terrorisme en Tunisie devrait passer par la lutte contre le chômage, la pauvreté et la corruption. À défaut de proposer de véritables réformes sociales, le gouvernement s’est engagé à lutter contre la propagande radicale sur internet et plus précisément sur les réseaux sociaux. Mohamed Khalil, ministre des affaires religieuses annonce vouloir miser sur internet pour communiquer avec la jeunesse : « Les extrémistes utilisent les réseaux sociaux et le net pour endoctriner nos jeunes, nous on les utilisera pour répandre l’islam de paix et d’amour ». En collaboration avec le ministère de l’Intérieur, un projet de stratégie médiatique et de communication a été lancé.
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