Ces questions effrayantes sont aussi celles qui « déchirent intérieurement »l’auteur. Provoqué dans sa foi et dans ses convictions philosophiques, le père de Nour ne peut que lui redire ce qui le fait vivre, lui « l’humble musulman ébloui par la sagesse infinie d’Allah », qui « cherche inlassablement à comprendre la Vérité, si tant est qu’il y en ait une ».« Toute sacralisation mène au désastre totalitaire », lui rappelle-t-il, tentant jusqu’au bout de lui dessiller les yeux. « Il n’y a que la vie qui soit sacrée, la nôtre et celle des autres. »
0