Netizen Report : Deux militantes pour la liberté de la presse arrétées en Tanzanie

Le réseau social chinois Weibo (équivalent à Twitter mais en plus vaste) permet à des personnes travaillant pour le gouvernement chinois et à certains médias de signaler ce qu’ils estiment être des « rumeurs » propagées sur Weibo, ce dans le cadre d’un effort fait pour identifier les infox (fake news) diffusées en ligne. En Chine, toute information venant contredire les discours officiels et la politique du parti peut être considérée comme une rumeur.

Une universitaire ougandaise arrêtée pour avoir insulté la mère du président sur Facebook

L’universitaire et militante féministe Stella Nyanzi a été arrêtée le 2 novembre dernier à l’Université Makerere, à Kampala, et inculpée en vertu de la Loi de 2011 sur l’utilisation abusive des ordinateurs (Computer Misuse Act) pour avoir eu recours « à des moyens de communication électroniques pour perturber ou tenter de perturber la paix, le calme ou le droit à la vie privée d’une personne sans raison valable d’entrer en communication ». Stella Nyanzi avait déjà été arrêtée sur la base d’accusations similaires en 2017, après avoir comparé le président Museveni à une « paire de fesses » sur sa page Facebook.

Des journalistes algériens arrêtés pour diffamation

Abdou Semmar, rédacteur en chef du média en ligne Algérie Part et ancien collaborateur de Global Voices, et son collègue journaliste Merouane Boudiab ont été libérés le 8 novembre dernier après avoir passé plus de deux semaines derrière les barreaux. Ils avaient été arrêtés suite à des plaintes pour diffamation déposées par Anis Rahmani, directeur de la chaîne de télévision privée Ennahar, et par le gouverneur d’Alger Abdelkader Zoukh.