Ils apprennent les bases de la grammaire française dans une salle moderne de l’université de Lille (Nord). Ils viennent du Soudan, d’Afghanistan ou du Pakistan où ils étaient étudiants, vétérinaires ou journalistes. Tous sont passés par la jungle de Calais (Pas-de-Calais) et ont été sélectionnés il y a un an pour intégrer la faculté.
Intégration réussie
Pour pouvoir reprendre les études qu’ils ont dû abandonner en quittant leur pays, la priorité est la maîtrise de la langue française. En passant du statut de migrant à celui d’étudiant, ils retrouvent la possibilité d’imaginer un avenir. Chaque jour, ces étudiants réfugiés ou en demande d’asile se fondent un peu plus dans la masse des 66 000 étudiants lillois. Mais un an après le démantèlement de la jungle, les souvenirs restent vifs. L’université de Lille leur offre les droits d’inscription. Pour la première année de fac, logement et nourriture sont pris en charge par la préfecture.