25LES ATOUTS DE LA FRANCE Minées par le chômage, les zones urbaines sensibles sont devenues une des terres fécondes de l’entrepreneuriat, notamment pour les jeunes. Ceux-ci y voient l’occasion de créer leur propre emploi. Le photographe Hervé Lequeux a suivi Linda Makart, créatrice d’une société de location de robes.
- En 2013, alors qu’elle venait d’avoir son second enfant, Linda, salariée d’une mission locale, a sauté le pas de la création d’entreprise en devenant autoentrepreneuse. Son « business » : proposer aux femmes qui aiment les belles tenues sans pouvoir y consacrer beaucoup / Hervé Lequeux
- Linda a eu l’idée de créer sa société quand elle s’est mariée. « Comme dans nos traditions africanes, nous changeons plusieurs fois de tenues pendant la soirée, j’avais conclu que cela pourrait intéresser les femmes, financièrement, de louer leur robe », a-t-elle expliqué au photographe. Elle propose aussi des créations de robes et des mises en beauté le jour J.
- Quand elle souhaite retoucher une robe, pour l’adapter à la taille de sa cliente ou lui apporter une touche personnelle, et aussi lorsqu’elle crée une ténue, Linda fait surtout appel aux artisans de banlieue. Notamment Diagana Diffusions, spécialiste des tissus africains. Ici, Linda finit de négocier avec Diagana prix er délais de fabrication.
- Poir faire connaître son entreprise, Linda prend énormément de photos qu’elle diffuse sur le réseau soxial Facebook, où beaucoup de clientes la contactent. Le bouché-à-oreille est très important. Linda est fière d’être invitée pour la deuxième année consécutive à habiller les candidates de Miss Soninké. Peut-être de nouvelles clientes de cette importante communauté découvrirons son travail.
Location de robe. En 2013, alors qu’elle venait d’avoir son second enfant, Linda, salariée d’une mission locale, a sauté le pas de la création d’entreprise en devenant autoentrepreneuse. Son « business » : proposer aux femmes qui aiment les belles tenues sans pouvoir y consacrer beaucoup / Hervé Lequeux