Politiques identitaires et mythe du «grand remplacement »


À lire aussi : Qui a peur du métissage ?


Par solidarité avec l’extrême droite française, Brenton Tarrant a également financé Génération identitaire, le mouvement de jeunesse du parti Les identitaires (ancien Bloc identitaire), ce que son porte-parole, Romain Espino, a fini par reconnaître.

Comme avant lui Anders Breivik qu’il a pris pour modèle, Brenton Tarrant a puisé dans la symbolique nazie, ornant par exemple ses armes et son manifeste d’une roue runique, ou « Soleil noir », signe ésotérique de l’Allemagne secrète qui orne au château SS de Wewelsburg la salle d’apparat des Obergruppenführer. Mais il a prodigué d’autres signes de reconnaissance : quand il a diffusé en direct son massacre sur Facebook live, il a fait le signe des suprématistes blancs : le pouce et l’index arrondis ensemble pour dessiner un P, les trois autres doigts levés, pour dessiner un W, soient les initiales de white power.