Mariama Sané, née en France de parents Sénégalais, a choisi de valoriser ses racines africaines en créant sa marque de cosmétique Santhea.
Comment vient l’idée ? Avec la découverte de ses racines en 2001, lors de son premier voyage au Sénégal. La future entrepreneuse réalise sur place les différences de développement entre ses deux pays.
Pour apporter son aide, elle se lance dans des études de santé. Elle revient alors au Sénégal avec un projet unique : créer une coopérative pour les femmes de son village natal.
Cette coopérative permet non seulement de nourrir la communauté avec des récoltes de riz, mais aussi de développer une gamme de cosmétiques à base de protéines de riz, donnant ainsi aux femmes une source de revenus indépendante.
Pour Mariama, c’est bien plus qu’un projet professionnel, c’est une mission de vie.
Le portrait de Mariama fait parti de la série Diasporas
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La série « Diasporas » c’est quoi ?
En France et en Europe l’image des immigrés, notamment subsahariens, et celle de leurs enfants, français, génère souvent l’indifférence, au pire le rejet. Sur le continent africain, la France n’a pas vraiment bonne presse, et sa mauvaise réputation est amplifiée par des influenceurs de tous bords.
A France Fraternités, nous pensons que les diasporas des pays d’Afrique subsaharienne sont à même de réconcilier les deux mondes : ceux d’ici qui ignorent tout des « success story » – économiques, culturelles…-, des citoyen.e.s franco-africains, et ceux qui, en Afrique, rejettent en bloc tout ce qui représente la France.
La série « Diasporas » veut valoriser leurs parcours de réussite en France, car ils sont nombreux, et dans tous les domaines. Nous voulons montrer que ces hommes et ces femmes contribuent au développement économique et culturel de l’hexagone, à son rayonnement, par leur savoir-faire, leur expérience. Et qu’ils sont aussi partie prenante du développement de leur pays d’origine. Nous voulons montrer qu’ils sont la France. Qu’ils sont aussi l’Afrique, ou au moins une partie d’une Afrique si diverse.
Rien d’antinomique à ce qu’ils s’engagent à la fois ici et là-bas : ils sont « les traits d’union » entre nos deux continents.
De toutes générations et milieux confondus, ils et elles ont su inventer leur propre histoire, tracer leur chemin en France, riches de leurs deux cultures. Citoyens français, ou en passe de le devenir, ils restent attachés à leurs pays origines. Ils s’engagent pour améliorer les conditions de vie de ceux qui sont restés : ils aident, investissent ou forment. Ils sont les Diasporas de France. Ils font l’histoire de France.
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