Le premier réflexe, plutôt naturel, est d’aller chercher l’origine de ces mouvements chez certains extrémistes qui ont intégré depuis longtemps cette rhétorique violente. «Dans certains groupes, comme la fachosphère, les comportements haineux font partie de l’identité,observe Pauline Escande-Gauquié, sémiologue et coauteure de Monstres 2.0. L’autre visage des réseaux sociaux (éd. François Bourin, 2018). Ils se sentent légitimes à insulter des personnes, car ils sont fondus dans des discours haineux de masse. Il y a un effet de horde.»
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