Il se base sur les chiffres officiels des plaintes reçues par les autorités. Par conséquent, énormément d’actes racistes “officieux” sont omis pour diverses raisons (sentiments de honte des victimes ou menaces et pressions des agresseurs..) qui ne viennent pas se déclarer. C’est le “chiffre noir”.
« Dans le bilan du ministère de l’intérieur, on observe une baisse de 16% avec 950 actes malveillants de natures raciales en 2017 contre 1128 en 2016 » déclare Marc Knobel. « Mais combien de victimes ont peur de porter plainte après des menaces ou des agressions ? Combien n’y vont pas après des crachats ou des insultes ? Il faut se rendre compte que c’est seulement une petite partie émergée de l’iceberg qui est comptablisée » indique l’ancien vice-président de la LICRA.
Ce “chiffre noir” est évalué à 3 % pour les injures racistes, à 17 % en cas de menaces et à 30 % en cas de violences par le rapport du CNCDH.