La Chrétienté médiévale met également en valeur la fraternité au sein de sa communauté ecclésiastique. Plutôt que de parler de prêtre, on préfère parler de « frère » ou de « père ». Les trois premiers Évangiles soulignent l’universalité de la fraternité à travers des exemples concrets de charité chrétienne : l’obligation des bonnes œuvres et l’aumône pour les démunis. En 1965, l’Eglise catholique entérine ce principe d’une fraternité universelle et inter-religieuse pendant le concile de Vatican II. Dans son premier épître, Pierre explique : « Tous les humains, honorez-les ; la Fraternité, aimez-la ! » (Nouveau Testament, 2 :17). De même que dans le Coran, la maxime « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » est bel et bien présente dans la Bible (Jean, XIII, 34). La fraternité est perçue comme un véritable renoncement de soi qui doit permettre la communion avec Dieu.
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13.06.2017