Si le mari refuse d’accorder le guet, la femme est agouna, toujours mariée. « Cela implique qu’elle est considérée comme adultère si elle a une relation avec un autre homme, explique Yaël Hirshhorn, conseillère en communication du grand rabbin de France Haïm Korsia. Et si elle a des enfants avec un autre homme que son mari, ceux-ci sont considérés comme mamzérim, c’est-à-dire illégitimes. Devenus adultes, ces enfants ne pourront eux-mêmes se marier religieusement qu’avec d’autres mamzérim. » Le refus du guet a donc une véritable incidence pour les femmes concernées et pour leur descendance.
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