Le long combat d’une femme juive pour obtenir le divorce religieux

« En obtenant une condamnation pécuniaire très importante et exécutoire, cela a permis de faire des saisies sur le compte bancaire de cet homme, explique maître Dan Griguer, avocat de Sarah. Nous avons cassé le prélèvement à la remise du guet. » Pour éviter à Sarah de faire face à son ancien mari, l’acte de divorce a été remis par celui-ci la semaine dernière au consistoire. Âgée de 72 ans, Sarah l’a reçu mardi 16 mai des mains du grand rabbin Haïm Korsia. « C’est une libération pour elle de ne plus être considérée comme mariée religieusement à quelqu’un qui a essayé d’attenter à sa vie », ajoute Yaël Hirshhorn.

En quoi ce cas est-il emblématique ?

Si le cas de Sarah est particulier par le temps nécessaire à sa résolution, il illustre la volonté affichée par Haïm Korsia, lors de la campagne électorale pour le grand rabbinat, en 2014, de venir en aide aux femmes agounot.