« À la fin de plusieurs conférences que j’ai données au Maroc, pour présenter Dans le jardin de l’ogre, j’ai discuté avec des femmes et on a été amenées à parler de sexualité », raconte-elle au HuffPost Maroc. « Elles m’ont parlé de leur propres expériences, de leur rapport à la fois au plaisir, à l’intimité, à leur corps. Mais aussi à la pression sociale qu’elles ressentaient et la difficulté d’être une femme libre aujourd’hui pouvant vivre sa sexualité de manière épanouissante », continue-t-elle.
Beaucoup avaient du mal à prononcer certains mots ou ne savaient même pas quels mots utiliser pour parler de sexualité.
Dans ce travail, l’auteure a choisi de donner la parole (presque) strictement aux femmes, mis à part quelques témoignages de la gent masculine vers la fin de son essai. « Je n’ai pas exclu les hommes, mais ce sont essentiellement des femmes qui sont venues me parler, puisque très souvent dans les conférences littéraires, elles représentent la majorité », explique-t-elle au HuffPost Maroc.