En effet les recherches portant sur les processus de radicalisation des jeunes nous montrent qu’au cœur de la radicalisation il y a l’envie, le besoin, la quête de sens et ce sens n’est pas de l’information aussi objective, soit-elle. L’éducation aux médias doit alors devenir un élément de la quête de sens pour une jeunesse qui cherche à répondre à ces questions. Coemenius dans la grande didactique rappellait ces trois principes au cœur de l’art d’apprendre.
« Trois choses donnent à l’élève la possibilité, le pouvoir d’apprendre : poser beaucoup de questions, chercher les réponses et les enseigner aux autres. »
Nous devons donc proposer aux élèves de vraies situations d’information et de communication où ils puissent construire leur parcours documentaire et informationnel. Le jeune doit partir de ces questionnements sans tabou, sans filtre. Il doit maîtriser les trois facettes de la médiation documentaire afin de pouvoir construire des savoirs à l’aide d’informations. Orpailleur de données souvent cachés et difficilement analysables, le jeune doit agir pour prévenir.