Alors comment contenir les radicalisations? Les risques d’attentats? Et bien en commençant par ne pas laisser ces idées s’“imprégner” dans les sociétés. Ne pas laisser ce discours avoir cours, être en libre accès, profitant de nos législations perçues comme permissives, qui ouvriraient grand les portes au cheval de Troie. Ne plus se résoudre aux réactions passionnées post-attentats qui tentent d’endiguer le problème une fois qu’il a eu lieu et venir, en définitive, prévenir le Mal à la source. Tarir, en quelque sorte, les eaux du geyser idéologique avant qu’elles ne servent au bain de nos esprits qui bien vite voudront passer à l’acte? Notre faiblesse d’ailleurs ne consiste pas seulement à laisser le discours idéologique se diffuser sous couvert de tolérance et sur fond de compromis géopolitiques, elle se tricote également dans le “chaos de la polémique” qui défigure le paysage intellectuel, et ne freine pas le courant idéologique dans sa course.
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