Très majoritairement, les élèves s’appliquent à eux-mêmes, dans le cadre scolaire et parfois même dans l’ensemble de l’espace public, l’impératif de neutralité. Ignorant, sauf exception, la distinction opérée par la loi du 15 mars 2004 entre signes religieux discrets (autorisés) et signes ostensibles (interdits), ils considèrent que la laïcité implique l’absence de tout accessoire religieux dans l’enceinte de l’école : « on n’a pas le droit de montrer des signes qui pourraient faire penser les gens qu’on a une religion. »
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