l’Afrique s’est fait une place à la Biennale de Venise

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Tous, en effet, espèrent transformer l’essai à domicile. « Il faut que notre pavillon soit le point de départ pour un futur musée au Ghana,martèle Ibrahim Mahama. On a besoin d’institutions qui donnent une conscience aux plus jeunes générations. »

Pavillon du Ghana, 58e Biennale de Venise, œuvre de John Akomfrah.
Pavillon du Ghana, 58e Biennale de Venise, œuvre de John Akomfrah. David Levene

Rien n’est acquis et le plus ardu est de durer. L’Angola, qui avait remporté le Lion d’or du meilleur pavillon en 2013 a disparu de la carte vénitienne, tout comme la Tunisie et le Nigeria, qui avaient participé une seule et unique fois en 2017. Joël Andrianomearisoa le dit sans détours : « Madagascar vit un moment historique, mais le tout est de savoir si c’est une première ou une dernière. »