Selon lui, l’ancien directeur de LCS dit avoir informé le siège de Lafarge des contraintes qu’il rencontrait , mais ledit siège a décidé malgré tout de maintenir en activité la cimenterie syrienne.
Toujours selon son avocat, il assure que l’argent versé pour permettre aux salariés et aux matières premières de franchir les check-points des groupes armés l’était par l’actionnaire syrien de LCS et que les matières premières étaient achetées à des négociants syriens ayant « pignon sur rue ».
Que savait le gouvernement ?
Des organisations non gouvernementales, parties civiles dans ce dossier, souhaitent pour leur part faire également la lumière sur ce que savait le gouvernement français de l’époque sur les activités de Lafarge en Syrie.