« En Algérie, au Maroc ou en Libye, les journalistes sont victimes de l’acharnement du pouvoir. L’exception reste la Tunisie qui continue son processus de transition démocratique et qui a fait une avancée remarquable de vingt-cinq places. Mais elle reste confrontée à d’innombrables défis, surtout par rapport au cadre législatif », a-t-il précisé.
Seul pays rescapé des « printemps arabes »
Tunis doit encore notamment mettre sur pied une instance de régulation de l’audiovisuel, attendue de longue date, souligne RSF. Seul pays rescapé des « printemps arabes » de 2011, la Tunisie se classe à la 72e place sur 180 pays, alors qu’elle était 97e en 2018. Elle se place devant tous les autres pays de la région, notamment le Liban (101e) et Israël (88e).