La justice est aveugle, le prévenu est sourd et muet

Le 26 octobre, Samir est à Barbès, dans le métro. C’est là que les policiers l’interpellent. On lui reproche d’avoir ouvert la poche avant du sac à dos d’une jeune fille, probablement dans le but d’y dérober quelque chose.

Sa tentative de vol – supposée – avortera, pour des raisons non connues du tribunal. Ce que l’on sait, c’est que la jeune fille avait la poche de son sac ouverte, que rien n’avait disparu et que, quelques minutes plus tard, quatre policiers sautaient sur Samir et lui passaient les menottes, lui ôtant toute possibilité de communiquer.