D’un côté il y a des couples hétérosexuels à qui l’on ne dispute pas le droit de procréer, qu’ils soient irresponsables, incapables ou détraqués. De l’autre, la population homosexuelle en prise avec une législation française sourde à son droit de disposer librement de son corps et de son sexe.
Faut-il s’attarder sur le nombre d’enfants non désirés qui voient le jour en France ? Sur la fréquence des avortements, malgré les progrès de la contraception ? Sur l’abondance de couples éphémères qui ont des enfants par accident ? Sur la quantité d’adultes absolument inaptes à élever des enfants et qui, malgré tout, en ont ? Faut-il vraiment s’attarder sur la manière dont ces enfants ont été conçus ? Par hasard, par mégarde, par «oubli» de pilule et/ou de préservatif, ivres morts après une soirée alcoolisée, à moitié inconscients, avec le «premier venu», par convenance, par devoir, par conformité sociale, pour ne plus avoir à subir de pression familiale, pour tenter de remplir la vacuité de son existence, pour fuir une réalité professionnelle déplaisante, pour se plier aux diktats religieux de sa «communauté», etc.