Cofinancée par la CAF (Caisse d’allocations familiales), le département de Seine-Maritime et le CGET (Commissariat général à l’égalité du territoire), cette initiative a permis aux jeunes de créer un message visuel tout personnel, relate Normandie Actu.
Faire passer un message
Le projet a été chapeauté par la compagnie de spectacle vivant Le temps qui sèche et son directeur artistique Jérôme Boyer qui confie : « les affiches, c’est mon idée parce que je ne voulais pas présenter ça sous forme théâtrale. » Sur 120 jeunes, dix se sont finalement portés volontaires pour mener le projet à bien.
L’objectif était pour eux de partager et échanger sur leur vision de la radicalisation, afin de produire des messages qui parlent à d’autres jeunes. Chloé, 18 ans, se demande sur son affiche « Dois-je faire le deuil de mon frère en vie ? ». De son côté, Anna a choisi d’affirmer « Pas de place pour la haine ! », tandis que Quentin assure « Moi, personne ne m’influence ! ».
L’espoir de « dépasser le territoire du Havre »
Tous ces jeunes artistes en herbe font tous partie du programme « garantie jeune », destiné à faciliter l’accès à l’emploi ou à la formation d’adolescents en situation de grande précarité.
Une centaine d’affiches devraient être imprimées et affichées à partir de mi-février « dans des lieux publics comme les établissements scolaires, l’université et les bibliothèques ». Les responsables du projet espèrent pouvoir « dépasser le territoire du Havre » et toucher « un périmètre plus large ».