Hamsa Adamou Anarouwa, Franco-Nigérienne, est une ex-championne internationale de Taekwondo. Avec son association, elle défend les droits des femmes et des jeunes filles à travers le sport et l’éducation, en France comme au Niger.
Jeune fille au Niger, Hamsa pratiquait le taïkondo. C’était assez courageux d’exercer un sport de combat dans un pays où tout sport est considéré comme un privilège masculin. Avec le soutien de son père et de sa mère, elle parvient à mener une carrière sportive de haut niveau, jusqu’à sa sélection pour les JO d’Athènes en 2004.
Aujourd’hui, avec son association, TDK, Hamsa encourage les jeunes filles des quartiers à s’imposer socialement en tant que femme grâce au sport, à l’éducation ou à des activités socioculturelles. Elle poursuit le même engagement au Niger, avec une équipe de 10 personnes : « j’ai un devoir envers le Niger » dit-elle, « je ne veux pas oublier d’où je viens ».
Au Niger, l’activité de son association dépasse les frontières : avec le tournoi annuel, « Les Etoiles du Sahel » auquel participent les sportifs et sportives du Mali, du Burkina Faso, du Togo et du Bénin, elle peut observer la progression de la féminisation du sport féminin dans cette partie d’Afrique.
En 2023, constate -t-elle, « on a eu la parité hommes-femmes sur la compétition. C’est vraiment une fierté ». L’ objectif d’Hamsa à long terme ? Que le tournoi devienne entièrement féminin. Souhaitons lui bonne chance !
Le portrait de Hamsa fait parti de la série Diasporas
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