En 1957, Maurice Audin a 25 ans, il est assistant de mathématiques à l’université
d’Alger et membre du parti communiste algérien (PCA) au sein duquel il milite
pour l’indépendance de l’Algérie.
Dans la nuit du 11 juin 1957, les paras du général Massu font irruption au
domicile des Audin. Josette et Maurice sont là, avec leurs trois enfants, leur
dernier a tout juste un mois.
Maurice est embarqué, les officiers français assurent à sa femme qu’elle le
reverra bientôt et ils la séquestrent avec ses enfants transformant son domicile
en souricière. Un guet-apens qui fonctionne. Dés le lendemain, Henri Alleg, membre du
PCA lui aussi et directeur du journal Alger républicain (censuré depuis 1955),
tombe dans le piége.
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