Ces thérapies sont encore peu interdites…
J.-L. A.: En Europe, ce n’est interdit qu’à Malte et dans quelques régions espagnoles. Mais plusieurs pays ont lancé des démarches. Il faut néanmoins se poser la question de la pertinence de l’interdiction. Dissoudre ces groupes risque de leur donner des armes pour se victimiser, se radicaliser, et devenir encore plus difficiles à surveiller. Ce qui nous semble fondamental, c’est de donner aux victimes la possibilité de porter plainte et d’obtenir réparation. Que leurs souffrances soient considérées comme un phénomène spécifique, avec une qualification juridique. Pour se reconstruire.