Mais Elham Manea juge vains ces débats théologiques. «La réalité, c’est qu’en 1970 la prière était mixte à la mosquée de Berne. Puis sont venus les fonds du Golfe et l’influence salafiste. Les femmes ont été évincées. On nous impose un ordre social patriarcal, à l’époque des droits humains! Je dis que nous pouvons prier ensemble et qu’une femme peut être imam. Aujourd’hui je suis une marginale, mais demain ce que je dis sera normal. Exactement comme pour les femmes pasteur!»
Femmes imams, elles défient les traditions patriarcales

Dr. Amina Wadud (center right) leads a group of women at the first public, mixed-gender Muslim prayer service that was held in New York City, March 18, 2005. Dr. Wadud, is a professor of Islamic studies at Virginia Commonwealth University. The service was held at the Synod House in New York. REUTERS/Jeff Christensen JC - RTR5FFB