Des femmes imams, il y en avait certes déjà en Chine au XIXe siècle. Mais c’était une singularité. Depuis, on en a vu apparaître en 1995 en Afrique du Sud, en 2005 au Canada… La même année, Amina Wadud, professeure d’études islamiques de l’Université du Commonwealth de Virginie, a fait sensation en présidant la prière du vendredi devant une congrégation mixte à New York (voir photo). Rebelote en 2008 à Oxford, en Angleterre. En 2012, l’initiative «Inclusive Mosque» est lancée à Londres par deux militantes féministes. L’an dernier, une mosquée réservée aux femmes ouvre à Los Angeles, en Californie. Et en 2018, en Grande-Bretagne, une mosquée gérée par un directoire féminin doit ouvrir à Bradford. L’imam, un homme, devra garantir la mixité des lieux…
Femmes imams, elles défient les traditions patriarcales
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Dr. Amina Wadud (center right) leads a group of women at the first public, mixed-gender Muslim prayer service that was held in New York City, March 18, 2005. Dr. Wadud, is a professor of Islamic studies at Virginia Commonwealth University. The service was held at the Synod House in New York. REUTERS/Jeff Christensen JC - RTR5FFB