L’“angélisme”, si ce mot galvaudé recouvre bel et bien encore un sens, est de croire que l’on peut glisser sous un tapis – fut-il de bombes – le problème jihadiste. L’histoire nous en a donné la preuve : défait sur le plan militaire en Irak en 2007, l’Etat islamique a par la suite trouvé les ressources pour se restructurer, un conflit (syrien) pour s’étendre, avant de reprendre pied dans un Etat failli, l’Irak. Or la situation géopolitique de 2018 offre toujours de nombreuses possibilités de replis aux jihadistes.
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