Il est temps d’aborder des questions essentielles : pourquoi la haine des Français n’a pas d’équivalent dans les autres pays d’Europe ?
La question de leur rapatriement et du jugement de leurs motivations n’est pas “humanitaire” : c’est un enjeu de sécurité publique. En 2017, vingt attentats ont été déjoués en France, contre 17 en 2016, selon les chiffres rendus publics par le ministère de l’Intérieur. Et en 2018 ? Après la chute de Raqqa et du “califat”, il est temps d’aborder les questions essentielles et demeurées absentes des “confessions vidéo” des jihadistes diffusées par les services de propagande kurdes : pourquoi la haine des Français n’a pas d’équivalent dans les autres pays d’Europe ? Pourquoi compte-t-on toujours plusieurs milliers de sympathisants sur le territoire français ? Quel avenir peut-on prédire pour cette mouvance qui va continuer de rencontrer des projets politiques attractifs à l’étranger ? Comment faire à l’avenir pour décourager les nouvelles vocations ?