Essonne : La Maison de Marion, un refuge contre le harcèlement scolaire

Beaucoup d’argent personnel investi

En six ans, elle a investi beaucoup d’argent personnel dans cette cause, et Nora Fraisse n’en a plus. Et depuis qu’elle n’a plus de travail, la situation est encore plus compliquée, mais le travail pour l’association lui en prend trop. «Si on veut faire les choses sérieusement, il faut le faire à plein temps, explique-t-elle. Mais cela ne remplit pas le frigo.»

Une façon de dire, avec pudeur, que ce combat commence à l’épuiser, sans oublier qu’elle doit aussi prendre soin de ses deux autres enfants. Cette Maison de Marion, Nora Fraisse, soutenue par son mari, plus discret, se bat depuis des années pour qu’elle voie le jour.