Un tiers a déjà été condamné à des peines allant de six mois à sept ans de prison, qui seront réduites en cas de bonne conduite au centre. Et s’il est encore trop tôt pour parler de réussite, « nous n’avons eu aucun problème et ils changent: aujourd’hui, beaucoup viennent d’eux-mêmes nous parler », se félicite la directrice. Y compris Hassan, qui « n’insulte plus ses camarades, ne croît plus au paradis et à ses vierges (promises au kamikaze dans la rhétorique jihadiste), et écoute même de la musique ». Mais difficile de savoir où il en est vraiment dans sa tête. Il attend son procès. Selon Mme Khalil, « il pourrait écoper de trois ans de prison, mais il est jeune, et sa peine pourra être réduite ».
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