Dans la Hongrie de Viktor Orban, la femme est reléguée au statut de mère et les politiques d’égalité des sexes sont abandonnées au profit de la promotion de la famille traditionnelle. « Il y a une véritable hystérie sur la question de l’égalité des sexes », remarque Gyorgyi Toth, de l’ONG NANE. Sur les bords de la Vistule, la chasse aux « gender studies » (les études sur le genre) est ouverte, symptomatiques aux yeux des conservateurs de Budapest des valeurs « dégénérées » du monde libéral de l’Europe de l’Ouest. En juin dernier, lorsque nous avions abordé le sujet avec le porte-parole du gouvernement hongrois Zoltan Kovacz, il avait tapé à coups redoublés sur les universités (comme la CEU fondée par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros et contre lequel le pouvoir a déclaré la guerre), où l’on « apprend que l’immigration illégale ou les “gender studies”, c’est bien. »
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