Un nouveau président, jeune, moderne, représentera pour cinq ans la France. Les banlieues, qui l’ont aidé à accéder au trône suprême, espèrent ne pas être oubliées une nouvelle fois.
C’était durant la campagne du second tour de l’élection présidentielle, qui a vu s’opposer la présidente du Front National, Marine Le Pen, au leader de la République en Marche, Emmanuel Macron. Ce dernier s’est permis une visite en « banlieue », à Sarcelles (Val d’Oise), le 27 avril 2017. On y voit le futur président de la République jouer au foot avec quelques jeunes, et notamment réussir un pénalty… évidemment. Un signe annonciateur des cinq prochaines années pour le candidat fraichement élu ?
Du boulot pour les banlieues
Il est peu de dire qu’Emmanuel Macron, qui a bénéficié du fameux « barrage au Front National » en banlieues lors des votes du second tour, aura fort à faire pour reconquérir une population lésée ces dernières années. Dans son programme, le chef de l’État a indiqué vouloir recruter 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires, en annonçant par ailleurs vouloir rétablir la police de proximité supprimée par Nicolas Sarkozy. De quoi, peut-être, apaiser le climat entre habitants et forces de l’ordre. Emmanuel Macron a aussi indiqué vouloir « interdire à une personne délinquante de fréquenter le quartier où elle a commis ses délits », et « punir de façon dissuasive » les personnes coupables d’incivilités. Mais est-ce que toutes ces promesses seront suffisantes ? Comme dirait l’autre, on progresse, mais on n’y est pas. Du moins pas encore.